Terry Pratchett - Les annales du disque-monde: Procrastination



Dans une lointaine vallée, près du moyeu du disque monde, les moines de l’histoire (dont Lou Tsé et son apprenti Lobsang) surveillent le déroulement du temps et le régulent si besoin est. Ils participent au bon déroulement de l'histoire en prélevant du temps là où il n'y en a pas besoin pour le replacer ailleurs où il manque, le tout au moyen d'innombrables appareils appelés Procrastinateurs (semblable à un tambour à prières classique). Jérémie Lhorloge, maître horloger d'Ankh-Morpork, a pour commande de construire une horloge de verre, si parfaite qu’elle pourrait mesurer l'écoulement du temps originel de l'Univers et même d'emprisonner le temps (qui en passant est une fille). Les Contrôleurs de la Réalité, formes impersonnelles de non-vie que la vie et son irrationalité insupportent au plus haut point vont-ils réussir à imposer leur vision des faits, pour ne pas dire... l'Apocalypse ? Mais qui dit Apocalypse dit aussi chevauchée des Cinq cavaliers. En même temps que la petite-fille de la Mort enquête de son côté, le Faucheur se prépare donc à inviter les quatre autres Cavaliers pour le baroud d'honneur traditionnel qui s'oblige à toute fin du monde...

Je me suis enfin mise à Terry Pratchett et ses annales du disque-monde. Je connaissais seulement de nom, je savais pas si il y avait un ordre ou pas du coup j'ai pris ce que j'ai trouvé à la bibliothèque et il se trouve qu'il n'y avait que Procrastination qui se trouve être le dernier tome... Bon je le savais pas du coup ça m'a plus dérangé que ça. Autre détail, je n'ai jamais lu de fantasy du coup je savais pas trop à quoi m'attendre. 
Le style est plutot simple avec pleins de mots inattendus mais qui du coup rendent le récit bien léger et agréable, l'histoire est dense, on suit plusieurs personnages à la fois même si on s'aperçoit assez rapidement qui tiendra le rôle du héros. Une chose que j'ai beaucoup aimé c'est l'explication sur le temps, comment les moines le gèrent: le temps est enroulé dans le grands cylindres appelés les procrastinateurs, qui tournent pour défiler le temps, quelques fois ils s'enrayent mais la plupart du temps tout marche correctement. le hic c'est qu'il y a  des pertes, c'est pour-ça qu'on dit "j'ai pas vu le temps passer" ou "mais j'ai l'impression que c'était hier". il ne faut pas oublier que le temps c'est une sorte de "Wibbly Wobbly Timey Wimey"

et je suis assez nulle pour parler de bouquins, mais en gros j'ai aimé. En ce moment je suis en train de lire un autre tome des annales du disque monde: le Guet des orfèvres, qui est le tome 15, un peu différent et j'ai un peu de mal à accrocher du coup je pense pas pouvoir faire un billet entier juste pour ça donc j'en parle en vitesse: on suit les aventures du guet de nuit à Ankh Morpork (la plus grande ville du disque-monde) constitué d'humains, nains, troll et loup-garou. Cette petite troupe qui est censé surveiller la ville va se retrouver dans une bien étrange affaire de meurtres de nains, de clowns, d'explosion de dragons et de tentative d'assassinat.
Voila où j'en suis, j'ai du mal à suivre, on suit trop de personnes du coup on se perds facilement et en plus j'ai du mal à me souvenir du nom des personnages principaux, bon j'ai un problème avec les noms à la base (dans tous les bouquins) donc ça n'aide pas... mais j'espère bien pouvoir le finir pour pas avoir à le ré-emprunter à la bibliothèque.




Samuel Vimaire, le capitaine du Guet de nuit va démissionner et se marier avec Sybil Ramkin, la femme la plus riche et sans doute la plus simple de tout Ankh-Morpork. Carotte Fondeurenfersson a été promu caporal. Et pour couronner le tout, le Patricien a décidé que le Guet se devait de compter dans ses rangs des ressortissants des minorités ethniques de la ville. Ainsi le Guet se retrouve avec trois nouvelles recrues :
  • un nain supplémentaire (techniquement, bien que carotte mesure bien ses deux mètres, il est un nain car élevé par ces derniers), le guerrier Bourrico ;
  • un troll, le stupide Détritus... stupide même selon les critères trolls ;
  • et la belle Angua au regard de loup... euh... en fait c'est une femme.
Un vol est commis à la guilde des Assassins et des meurtres fleurissent un peu partout : des morts bizarres puisqu'il ne s'agit ni de suicides ni d'assassinats. Le Guet décide d'enquêter malgré les protestations du chef de la guilde des Assassins et l'interdiction de Vétérini.
Tout ceci se déroule dans un climat houleux où les tensions communautaires entre les nains et les trolls n'ont jamais été aussi fortes.

Black Books

Mon petit chouchou! J'ai vraiment beaucoup aimé. 



Bernard Black est un libraire irlandais établi à Londres qui cumule tous les défauts. Son amour pour la boisson bas de gamme et bon marché n'a d'égal que celui qu'il a pour la cigarette. Il est aussi asocial que paresseux et se contrefiche aussi bien de sa boutique que de ses clients. Sa seule amie est Fran Katzenjammer, qui tient la boutique voisine : Nifty gifty. Faisant plus office de copine de boisson que de confidente, cette dernière déteste elle aussi sa boutique et finira par l'abandonner pour partir à la recherche de divers petits boulots. Bernard étant aussi médiocre en relations sociales qu'en gérance, il engage Manny, un assistant, sous l'effet de la boisson. Bien qu'étant l'opposé de Bernard de par sa nature enjouée et gentille, ils partagent un certain goût pour le vin bas de gamme et l'inactivité.
C'est de leurs profondes différences néanmoins que découlent des situations aussi farfelues que désopilantes. Bien des épisodes relatent les efforts de Fran et Manny pour donner un comportement plus socialement acceptable à Bernard, ce qui ne génère que le chaos et renforce Bernard dans son point de vue nihiliste du monde. La librairie, qui sert de lieu de vie à Bernard et Manny, est souvent dépeinte comme bordélique, désordonnée et totalement insalubre.
Black Books c'est le nom d'une librairie tenu par Bernard Black, un Irlandais acariatre et alcoolique, il n'aime personne, ni lui-même ni ses clients dont il n'a pas le moindre respect. Sa seule amie est la patronne de la boutique d'à côté qui boit et fume tout autant que lui. L'histoire commence quand Bernard doit faire sa déclaration d'impôts, l'une des nombreuses choses qu'il déteste faire, s'en suivront ensuite pleins de petites scènes où l'on voit Bernard essayer de trouver des moyens pour éviterd'avoir à remplir sa déclaration, il va même jusqu'à faire rentrer des témoins de Jéhova chez lui et insulter des skinheads. Après s'être fait lapider il fait la connaissance de Manny, un client qui le matin même était venu acheter "The Book of Calm" et qui l'avait avalé par mégarde. Il se trouve que ce dernier est comptable, quand Bernard l'apprends il décide de l'embaucher et voila comment tout commence.
Bien entendu il s'agit d'une sitcom avec rires enregistrer donc il faut aimer le style mais les personnages sont hilarants, on retrouve Dylan Moran (Shaun of the dead) dans le rôle de Bernard Black, qui dans la vie n'est apparemment pas si éloigné du personage, Bill Bailey (Hot Fuzz) qui campe un Manny qu'on a plaisir mais un peu de pitié (parce-qu'on l'aime bien) à voir se faire torturer par Bernard et Tamsin Greig dans le role de Fran Katzenjammer.
Donc une série à voir absolument, il n'y a que 3 saisons, c'est dommage j'en aurais voulu en voir plus! 
Et histoire de finir de vous convaincre voici quelques extraits! 





Network - I want you to get mad

Petit passage du film "Network" sorti en 1976 dont Amanda Palmer avait posté le lien sur son twitter il y a quelques mois. J'avais beaucoup aimé du coup je le poste ici :)


I AM AS MAD AS HELL AND I'M NOT GONNA TAKE THIS ANYMORE!





Howard Beale, présentateur de la chaîne de télévision UBS News, lâche publiquement ce qu'il pense de la société américaine, des mensonges sur lesquels elle repose... Son premier coup d'éclat à la télévision sera dû à sa déclaration lors du 20h, annonçant qu'il va bientôt se tirer une balle dans la tête en direct, ce qui ferait sensiblement remonter l'audimat. Howard Beale va rapidement devenir une sorte de prophète des temps modernes des Américains pour qui la télévision est bien plus réelle que leur propre vie, télévision qui a une emprise énorme sur ses spectateurs. Tout ce qui sort de ce petit écran ne peut être que vrai. Mais Howard Beale va finir par lasser, à commencer par les dirigeants de sa propre chaîne, les vérités qu'il énonce étant pour le moins déprimantes (« vos vies sont inutiles », « vous êtes interchangeables », etc.).
Network est une critique acerbe et cynique sur le pouvoir et le monde de la télévision, sur le commerce qu'elle génère, où tout doit se réduire à des chiffres, à des taux d'audience, au détriment de l'humain. Diana Christensen incarne ce néocapitalisme sauvage, déshumanisé, elle qui réduit sa propre vie et tout ce qui l'entoure à des synopsis de séries B, formatés pour la télévision.

Application - Instagr.am

C'est la mode en ce moment et j'ai pas pu résister, cette application permet d'éditer des photos avec un filtre rétro (et qui du coup qui les rends charmantes) et les mettre en ligne. L'application est gratuite et disponible sur l'apple store. C'est aussi une communauté, on peut suivre le fil de personnes dont on aime les photos, les aimer et les commenter.

C'est très simple d'utilisation, à partir de votre smarphone (moi je triche un peu, j'utilise mon Itouch) il suffit d'uploader sa photo dans Instagram, choisir un filtre, mettre un commentaire si on le souhaite et la poster sur les plateformes de notre choix dont twitter, facebook, tumblr, foursquare entre autre...

Voici quelques photos que j'ai faites avec cette application:




 11 Septembre - Tag dans une rue de Grenoble


Souvenirs Août 2010 - Séance photo avec Al Peal - Tatouage



 Souvenirs Août 2010 - Séance photo avec Al Peal

 Souvenirs Août 2010 - Séance photo avec Al Peal - Dos

 Photo prise à Sassenage

This is how we party - Paëlla Part1: Les Légumes


Joli tag - Rue Très-Cloître à Grenoble