J'ai tendance à tuer les livres, je les prends toujours avec moi dans mon sac à chaque fois et du coup ils prennent des coups et des tonches.

Pascal Mercier - Train de nuit pour Lisbonne

Une femme penchée sur le parapet d'un pont. un matin à Berne, sous une pluie battante. Le livre, découvert par hasard, d'un poète portugais. Amadeu de Prado. Ces deux rencontres bouleversent la vie du sage et très érudit professeur Raimond Gregorius. Au milieu d'un cours de latin, soudain il se lève et s'en va. Il prend le premier train de nuit pour Lisbonne, tournant le dos à son existence anti-poétique et sans savoir ce que vont lui révéler la beauté étrangère de Lisbonne et le livre d'Amadeu. Fasciné par les profondeurs que ce texte lui ouvre sur l'amour, l'amitié, le courage et la mort. il veut savoir qui était Amadeu de Prado : un médecin de génie, poète, militant engagé dans la Résistance contre la dictature de Salazar - un orfèvre des mots, un maître à penser, un explorateur de la vie à la manière des anciens navigateurs portugais. L'enquête menée par Gregorius l'entraîne dans une ronde de personnages fortement dessinés qui ont connu Amadeu. Leurs témoignages convergent vers cet homme et cernent en même temps la personnalité de Gregorius : " coupable " d'avoir trop peu osé. Un grand roman européen qui sonde les multiples territoires de l'âme et de la conscience de soi. 

3 Responses so far.

  1. Rose says:

    mais un livre c'est fait pour qu'il vive.
    C'est tellement différent de lire un livre qui a prit des coups dans la tronche.

    La couverture est plus souple, c'est bien plus agréable.

  2. Enid says:

    oh oui, c'est ce que j'aime mais pour celui-ci je me sens un peu coupable vu que c'est pas le mien...

  3. Pergamina says:

    L'important n'est pas l'état du livre, mais de savoir s'il t'a touché autant que moi !
    Et puis les livres, il faut qu'ils vivent....

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